Août 2023, Léonor de Récondo prend la parole à Lagrasse, dans les Corbières, où le Banquet du livre s’attache alors à explorer la question des générations et de leurs dialogues. Elle relève le défi : faire parler une voix qui en elle ne s’est jamais tue, aller chercher ce qui se niche dans une mémoire reçue, entre silences et refoulements.
Au départ il y a le souvenir d’un souvenir, avant même que le violon ne s’impose à elle comme l’instrument d’une histoire qui lui sera propre. Elle a quatre ans, lorsque son père, le peintre Felix de Récondo, lui raconte son exil d’Espagne (il a alors quatre ans lui aussi), fuyant, avec sa mère et ses frères, la guerre civile et la menace de l’arrestation. Il a retenu la date, le 18 août 1936, la même que celle de l’assassinat du poète Federico García Lorca. De fille en père, entre la musicienne et le peintre, se dévide l’archéologie d’une mémoire trouée – incorporée.
En 2015, à la mort de son père, Léonor de Récondo, Française par sa mère, se pose la question de demander la nationalité espagnole. Motivée par une loi votée par le gouvernement de Pedro Sánchez en 2022 qui garantit les droits des victimes de la guerre civile, elle décide de se lancer dans les démarches. Commence alors une longue et éprouvante errance sur le site Internet du consulat d’Espagne, entre justifications et documents fantômes à fournir. Et c’est au bout du compte une ultime humiliation qui vient clore la démarche car « il ne suffit pas de perdre, encore faut-il le prouver ».
Entre les gravures de Goya (Les Désastres de la guerre) et celles de son père (les Prisons, reproduites dans ce livre), Léonor de Récondo lie les mots et les souvenirs, la littérature et la mémoire.
Goya de père en fille, deuxième titre de la collection « Les arts de lire », sortira en même temps que son roman Marcher dans tes pas à L’Iconoclaste, en août 2025.
Au départ il y a le souvenir d’un souvenir, avant même que le violon ne s’impose à elle comme l’instrument d’une histoire qui lui sera propre. Elle a quatre ans, lorsque son père, le peintre Felix de Récondo, lui raconte son exil d’Espagne (il a alors quatre ans lui aussi), fuyant, avec sa mère et ses frères, la guerre civile et la menace de l’arrestation. Il a retenu la date, le 18 août 1936, la même que celle de l’assassinat du poète Federico García Lorca. De fille en père, entre la musicienne et le peintre, se dévide l’archéologie d’une mémoire trouée – incorporée.
En 2015, à la mort de son père, Léonor de Récondo, Française par sa mère, se pose la question de demander la nationalité espagnole. Motivée par une loi votée par le gouvernement de Pedro Sánchez en 2022 qui garantit les droits des victimes de la guerre civile, elle décide de se lancer dans les démarches. Commence alors une longue et éprouvante errance sur le site Internet du consulat d’Espagne, entre justifications et documents fantômes à fournir. Et c’est au bout du compte une ultime humiliation qui vient clore la démarche car « il ne suffit pas de perdre, encore faut-il le prouver ».
Entre les gravures de Goya (Les Désastres de la guerre) et celles de son père (les Prisons, reproduites dans ce livre), Léonor de Récondo lie les mots et les souvenirs, la littérature et la mémoire.
Goya de père en fille, deuxième titre de la collection « Les arts de lire », sortira en même temps que son roman Marcher dans tes pas à L’Iconoclaste, en août 2025.
Disponible
Quantité en stock : 1
EAN
9782378562526
Éditeur
VERDIER
Collection
La petite jaune
Date de parution
21/08/2025
Format
6 mm x 157 mm x 100 mm
Presentation
Poche
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