Voici un livre capital, best-seller au Etats-Unis et en Grande-Bretagne, en cours de traduction dans plus de dix pays, commis par l'un des intellectuels les plus influents selon le «New York Times,»« »initiateur d'«Occupy Wall Street»« »à New York.
Un livre qui, remettant en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans renverse magistralement les théories admises. Il démontre par exemple que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos économies et nos rapports sociaux. Ainsi, l'endettement a toujours été une construction sociale fondatrice du pouvoir. Si autrefois les débiteurs insolvables ont nourri l'esclavage, aujourd'hui les emprunteurs pauvres, qu'il s'agisse de particuliers des pays riches ou d'États du tiers-monde, sont enchainés aux systèmes de crédit. Forts de ce déni, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l'opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créditeurs.
L'histoire récente le montre, les États ont davantage tendu à protéger les créanciers. Et nous avons oublié une leçon déjà enseignée par les dirigeants mésopotamiens : à partir d'un certain moment, si l'on veut éviter l'explosion sociale, il faut effacer les dettes, « effacer les tablettes » dit Graeber.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats...
Un essai essentiel et foisonnant qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cours ainsi que l'avenir de notre économie.
Un livre qui, remettant en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans renverse magistralement les théories admises. Il démontre par exemple que le système de crédit précède la naissance de la monnaie et que la dette a donc toujours structuré nos économies et nos rapports sociaux. Ainsi, l'endettement a toujours été une construction sociale fondatrice du pouvoir. Si autrefois les débiteurs insolvables ont nourri l'esclavage, aujourd'hui les emprunteurs pauvres, qu'il s'agisse de particuliers des pays riches ou d'États du tiers-monde, sont enchainés aux systèmes de crédit. Forts de ce déni, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l'opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créditeurs.
L'histoire récente le montre, les États ont davantage tendu à protéger les créanciers. Et nous avons oublié une leçon déjà enseignée par les dirigeants mésopotamiens : à partir d'un certain moment, si l'on veut éviter l'explosion sociale, il faut effacer les dettes, « effacer les tablettes » dit Graeber.
Il montre également que le vocabulaire des écrits juridiques et religieux de l'Antiquité (des mots comme « culpabilité », « pardon » et « rédemption ») est issu en grande partie de ces affrontements antiques sur la dette, et qu'il fonde jusqu'à nos conceptions les plus fondamentales du bien et du mal. Sans en avoir conscience nous livrons toujours ces combats...
Un essai essentiel et foisonnant qui nous permet de mieux comprendre l'histoire de notre passé, celui de la crise des crédits en cours ainsi que l'avenir de notre économie.
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EAN
9791020900593
Éditeur
LIENS LIBERENT
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