« Mon père n’était pas croyant. Pourquoi ma mère a-t-elle tenu à cet enterrement religieux ? La réponse, je ne tarde pas à la découvrir. Sur la pierre tombale, à côté du nom de mon père, elle a fait graver ces mots :
À la mémoire de
Mimoun COHEN son père
Yvonne COHEN sa mère
Colette COHEN sa sœur
Jean-Jacques SICSIC son beau-frère
disparus en juin 1962 en Algérie
Et de Régine COHEN sa sœur
Figés dans le marbre, ils hurlent comme des nouveau-nés. Et moi, j’ai l’impression de me réveiller d’un long coma.
Colette, Yvonne, Mimoun, Jean-Jacques. Yvonne, Mimoun, Jean-Jacques, Colette.
J’ignorais que mon père avait une sœur, une sœur qui s’appelait Colette. Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais entendu parler de mes grands-parents, ils n'avaient pas de noms, pas de visages.
Colette, Yvonne, Mimoun, Jean-Jacques. Yvonne, Mimoun, Jean-Jacques, Colette.
J’ai beau répéter ces noms comme un mantra, rien ne se passe, ils ne convoquent aucune image, aucun souvenir. Seulement un incommensurable étonnement. Pourquoi ce secret, pourquoi ce silence ?
Disparus en Algérie. Qu’est-ce que ça veut dire, disparus ? Qu’est-il arrivé à mes grands-parents, leur fille et leur gendre, là-bas, en Algérie ? »
C’est donc lors de l’enterrement de son père qu’Hélène Cohen découvre l’existence en même temps que la disparition d’une partie de sa famille.
Juifs algériens, ils sont quatre à être partis et jamais revenus, quelques jours avant la déclaration d’indépendance. Ramenée à elle-même par cette découverte, l’autrice décide de plonger dans les méandres du secret familial et d’interroger les survivants pour enfin comprendre et connaître les disparus.
Une enquête poignante au cœur d’un déni familial qui fait écho à l’un des épisodes les moins connus de la guerre d’Algérie : la disparition de plusieurs centaines d’Européens malgré la signature des accords d’Évian.
À la mémoire de
Mimoun COHEN son père
Yvonne COHEN sa mère
Colette COHEN sa sœur
Jean-Jacques SICSIC son beau-frère
disparus en juin 1962 en Algérie
Et de Régine COHEN sa sœur
Figés dans le marbre, ils hurlent comme des nouveau-nés. Et moi, j’ai l’impression de me réveiller d’un long coma.
Colette, Yvonne, Mimoun, Jean-Jacques. Yvonne, Mimoun, Jean-Jacques, Colette.
J’ignorais que mon père avait une sœur, une sœur qui s’appelait Colette. Jusqu'à ce jour, je n'avais jamais entendu parler de mes grands-parents, ils n'avaient pas de noms, pas de visages.
Colette, Yvonne, Mimoun, Jean-Jacques. Yvonne, Mimoun, Jean-Jacques, Colette.
J’ai beau répéter ces noms comme un mantra, rien ne se passe, ils ne convoquent aucune image, aucun souvenir. Seulement un incommensurable étonnement. Pourquoi ce secret, pourquoi ce silence ?
Disparus en Algérie. Qu’est-ce que ça veut dire, disparus ? Qu’est-il arrivé à mes grands-parents, leur fille et leur gendre, là-bas, en Algérie ? »
C’est donc lors de l’enterrement de son père qu’Hélène Cohen découvre l’existence en même temps que la disparition d’une partie de sa famille.
Juifs algériens, ils sont quatre à être partis et jamais revenus, quelques jours avant la déclaration d’indépendance. Ramenée à elle-même par cette découverte, l’autrice décide de plonger dans les méandres du secret familial et d’interroger les survivants pour enfin comprendre et connaître les disparus.
Une enquête poignante au cœur d’un déni familial qui fait écho à l’un des épisodes les moins connus de la guerre d’Algérie : la disparition de plusieurs centaines d’Européens malgré la signature des accords d’Évian.
Disponible sous 3/4 jours
Quantité en stock : 0
EAN
9782234092907
Éditeur
STOCK
Collection
Essais - documents
Date de parution
03/2022
Format
25 mm x 215 mm x 137 mm
Nombre de pages
256
Presentation
Broché
Où nous trouver ?
La Griffe Noire
2 Rue de la Varenne94100 St Maur-des-fossés
La Griffe Noire BD
11 Rue de la Varenne94100 St Maur-des-fossés
Horaires d'ouverture
Lundi au samedi : 9h à 19h
Dimanche : 10h30 à 13h
La Griffe Noire : 01 48 83 67 47
La Griffe Noire BD : 01 48 89 13 88
Contact
contact@lagriffenoire.com
0148836747